mercredi, avril 19, 2006

Jeunesse sportive de Kairouan, l'échec??

Bon, j'ai posté ce même message sur le forum de kairouan dot com et je sais plus comment j'ai commencé à le rédiger, ni comment j'ai pas su me contrôler; moi le "lion" qui se laisse pas porter...
Je vous laisse juger mon "jugement" et me donner des réponses que j'arrive pas à trouver.
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La JSk est reléguée en Ligue 2...
Franchement je sais plus par où commencer.
Est ce que le fait de s'acharner sur le staff de notre chère team changera qqes choses et apaisera notre honte? je dirais oui et non.... Oui, parce que j'ai envie de cracher un fardeau "amer" away from my mouth...Durant toute la saison on a su gardé la dernière place et personne du dit staff n'a bougé, personne n'a su soigné "un pigeon blessé aux ailes" qui regardait les autres apprécier le bonheur de voler sans pouvoir les imiter. Personne n'a eu le reflexe d'un "professionnel" qui mérite sa place en tant que responsable dans un club redouté comme la JSK...Vous me demandez pourquoi? Et ben simplement par ce que personne ne méritait une telle position. On ne sent plus le sentiment de jalousie ou de peur, pour le club, de leur part...ils s'amusaient à mâcher les même paroles devant les médias...ils sont irresponsables, amateurs, sans réflexe, impuissants et perdants...J'en ai vraiment ras-le-bol de ceux qui ont peur de leurs ombres...j'en peux plus...ma chère JSK me fait craquer. J'ai envie de p*****r toutes les lar**s de mon corps. C'est plus fort que moi.
Ouuuuuuuuuufffffff!
Je reprends (avant que je perde mon souffle),
...et Non, parce qu'ils ont enterré toute une histoire...ils ont tourné le rêve de tous les kairouanais en cauchemar...la JSK n'est plus maintenant.
Qu'il aillent faire leur vaisselle ailleurs et laisser ce qui est à César à César!!!
La JSK mérite mieux que ça...
La JSK crie au secours...
La JSK n'est plus entre de bonnes mains.
La JSK ne voit pas son avenir avec vous, c'est son destin...le votre, il est entre vos mains, faites de lui ce que vous voudriez...
J'ai soif, je peux plus continuer...heureusement pour...moi
Pensez-y!

dimanche, avril 16, 2006

A Prague, les poules pondent des oeufs paints

Durant mon long séjour à Prague (Rép. Tchèque), j’avais découvert beaucoups de choses qui me fascinent et qui me laissent sous le charme. Un peuple, simple, accueillant et souriant malgré les traces du communisme et du nazisme qu’on peut distinguer sur leurs faces et dans leurs histoires et anecdotes. Ces jours là, Prague vit au rythme de la fête de Pâques. Les tchèques échangent les visitent et les cadeaux ; des gateaux et surtout des oeufs paints qui donnent envie de les regarder et de les caresser. Lundi de bonne-heure, les jeunes garçons rendent visite à leurs voisins et amies pour « battre » les filles, dans la joie et la bonne humeur, avec des batons fins et souples conçus spécialement pour cet évenement. Les "pauvres" filles recevront donc leur cadeau de Pâques: des coups d'amitié sur les fesses. En retour, les garçons seront remerciés par les parents en partageant un verre de vin avec eux. Leurs "victimes", quand à elles, leur offrent du gâteau et des oeufs paints. A l’occasion de cette fête, j’ai eu la chance de recevoir un joli cadeau : une poule et un petit bélier en gâteau et une dizaine d’oeufs paints que j’ai voulu partager avec vous. Bonne fête de Pâque à tous les concernés.

jeudi, avril 13, 2006

Fellaga

Hier soir, j'ai regardé le film "lettres de Sajnène" qui a été diffusé sur la chaîne tunisienne TV7 au mois de mars durant la célébration de la fête de l'indépendence (c'est une première, d'habitude on n'avait pas droit à ce type de film ou documentaire). Ce chef d'oeuvre évoque la période "noire" de la Tunisie durant le "protectorat" français. Les assassinats effectués par la main rouge étaient le sujet qui préoccupait tous les tunisiens à cette époque. J'avoue que je ne suis pas géo-politicien et que la politique étarangère ne m'intèressent guère. Ce qui m'a poussé à en parler c'est l'image de mon grand-père paternel, qui s'occupait à cette époque de l'armement des fellaga à Djebel Trazza et Djebel Ouesslett (près de haffouz, à 5O Km de Kairouan, sud). Les armes circulaient entre L'Algérie et la Tunisie pour parvenir à Pichon (devenu Haffouz après l'indépendence) où ils seront distribués sans provoquer le moindre doute auprès des autorités du Guéyed (le résident général de Pichon). Alors que chaque fois qu'une commande d'armes arrivait à Pichon, mon grand-père prenait le soin de visiter le Guéyed en lui ramenant avec lui les "cadeaux" habituels (ce n'est pas vraiment des cadeaux, c'est pluôt la taxe "annuelle" exigée par le "colonisateur"). Il s'agit, généralement, d'un boeuf ainsi que de petits trucs genre oeufs, beurre arbi (à la traditionnelle), poulets arbi etc...
Pendant ce temps, son cousin (mon grand-père maternel) se chargait de récupérer les armes quelques part à Khit el Oued (un petit village entre Haffouz et EL Alaa). Au fait, c'est lui qui financait l'achat des armes. Aucun responsable français n'osait le fouiller, lui le redoutale cousin de l'ami personnel du Guéyed et chef de sa tribu. Après la courte visite et la brève discussion classique, mon grand-père part en direction de Trazza ( petit village à quelques 5 Km de Haffouz), après avoir acheté de quoi nourrir les fellaga pendant une petite durée. Il avait l'habitude de rendre visite à des amis à lui qui l'avaient aidé à élevé son fils aîné (mon père) avant de déménager.
A l'Oued Margeullil (point de passage obligatoire entre Trazza et Haffouz), les deux cousins (mes deux grand-pères) se rejoignaient pour continuer leur chemin vers Trazza où ils passeront la nuit pour distribuer les armes et s'assurer des besoins des fellaga. Quand à Djebel Ouesslett, ses fellaga reçevaient leurs armes bien avant ceux de Djebel Trazza vu que le transit se faisait là bas en premier lieu,avant de passer à Haffouz. Il y avait quelqu'un d'autre qui s'occupait de cette affaire.
Côté vie quotidienne...même sous le contrôle des francçais, la vie continuait et les villageois adaptaient leur vie avec le quotidien injuste.
La naissance de mon père était suivie par la naissance d'un autre beau garçon (fils d'une deuxième femme) trois ans plustard. Comme mon grand-père maternel n'avait que des filles (deux) à cette époque là, il a été décidé (après le consentement des deux parties) que mon père aille vivre avec mon grand-père maternel qui, par la suite, lui épousait sa troisième fille (ma mère) en guise de reconnaissance pour l'aide qu'il lui avait accordé et pour la confiance qu'il lui avait manifésté. Les deux familles habitaient dans le même "houch" (ensemble de petites maisons ).
Après cette "adoption", mon grand-père maternel avait eu trois garçons que mon père les considère comme ses frères. L'aîné est décédé suite à un accident de voiture, juste après avoir décrocher un diplôme de pharmacien à Monastir; il faisait partie de la première promotion. Même après avoir fait des enfants, eux même, et jusqu'à maintenant, ils l'appelent "Sidi" (Maître) .
Finalement, si mes grand-pères sont fiers c'est parce qu'ils ont défendu la cause de tout un peuple sans avoir penser à demander une reconnaissance de la part du gouvernement en tant que "Mounadhilin" (lutteurs). Ils étaient si contents de Côtoyer Bourguiba et de pouvoir vivre les premières années Ben Ali.
Que Dieu ait leurs âmes ainsi que ceux des autres martyrs.

mardi, avril 11, 2006

Tunisie, entre histoire et drapeaux

Y a t-il un point commun ? : /1) drapeau 19ème siècle-1830, /2) drapeau des Beys: 1830-1957 et /3) Tunisie, l'indépendente.

Sur les traces de la Tunisie

La tunisie du "Bey" Ben Ali, en passant par le "Bey-roi" Lamine bey ben Mohamed lahbib, s'est vu renaître entre les bonnes mains du "combattant suprême" Bourguiba pour grandir sous le regard du "président" Ben Ali.
Sous le reigne des Beys ou des Deys. En tant que royaume de Lamine Bey ou protectorat français, et en tant que république indépendente; la Tunisie reste fière de ses héros et de son histoire, de son Hannibal et de son Ibn Khaldoun, d'abou el kacem chébbi et de Ali Douaaji, et de sa belle kairouan; le quatrième coté du carré saint.
Ma Tunisie à moi...mille bisous sur ton front innocent...mille fleurs autour de ton cou...mille fois pardons si un de tes gamins à fait le gamin.

lundi, avril 10, 2006

Kairouan, les traditions...

Ce ci est un joli article qui décrit Kairouan pendant le mouled. Une déscription que je trouve bien faite et bien organisée et que j'ai aimé partager avec vous. Bonne lecture et bonne fête du mouled. ================================ Le Temps 10 avril 06 Kairouan, les traditions ... Par Mohamed Rebai
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La fête du "mouled" qui signifie la naissance du prophète 570, ap. JC est célébrée chaque année le 12 Rabi Al Awal dans une ambiance spirituelle particulière à la ville de Kairouan. Jadis, on s'y prépare un mois à l'avance. Les rues particulièrement celles de la médina, les mausolées, les mosquées et les marabouts sont soigneusement nettoyées et badigeonnés au "Jir arbi" (oxyde de calcium), les murs sont ornés de tapis kairouanais multicolores. Des centaines de guirlandes et de néons illuminent les souks, en attendant l'événement. Autrefois, les festivités duraient toute une semaine jusqu'au prochain vendredi "Jemaât El Mouled" par coutume réservée aux Kairouanais de souche, qui, après le départ des visiteurs étrangers qui sont des familles entières : hommes, femmes et enfants venant en " Ziara " au mausolée "Sayed Sahbi" réciter la "fatiha", et émettre des vœux, et faire ensuite un petit détour à "fasqiat el aghaliba" pour terminer la promenade par un passage obligé au souk. Actuellement, l'enthousiasme s'estompe de plus en plus, coté animation de la ville, mais les kairouanais restent attachés plus que jamais à leurs coutumes ancestrales et continuent de célébrer le mouled avec la même ferveur d'antan. La veille du mouled, les visiteurs, qui se comptent par milliers, accourent des quatre coins du pays et même des lointaines contrées arabes et islamiques. En effet, Kairouan est toujours considérée comme la quatrième ville sainte de l'islam après la Mecque, Medine et Jérusalem On y organise annuellement des colloques islamiques où sont invités des imams prédicateurs, des jurisconsultes et des chercheurs du monde musulman. La ville de Kairouan a abrité, cette année, la 33ème session de la conférence islamique annuelle qui a eu lieu les 3 et 4 avril 2006, sur le thème "Le Code du statut personnel". Des marchands ambulants s'installent aux alentours du mausolée "Sayed sahbi" vendant toutes sortes de jouets et de cadeaux que les familles achètent pour offrir à leurs enfants. Des restaurateurs improvisés pour la circonstance sont installés aux quatre coins de la ville préparant des "keftaji" et des mechouis succulents. Comme toutes nos fêtes religieuses tournent autour de la bouffe, le rituel du mouled n'y échappe pas. Autrefois, les familles kairouanaises préparaient le fameux gâteau "makroudh" à la maison. De nos jours, par paresse ou par ignorance des jeunes ménagères, on l'achète au souk. La nuit, la fête est centrée sur la grande mosquée où se déroule la cérémonie officielle, au mausolée "abi zamaâ balaoui" on récite la "sira" du prophète et aux souks, diverses troupes "de mouldia"chants liturgiques" animent la médina. les fiancées se font des visites familiales pour se souhaiter bonne fête et pour s'offrir des cadeaux de mariage "moussem" Les visiteurs sont soit logés dans des hôtels, soit le plus souvent accueillis par des familles, ou bien on leur prépare le gîte et la bouffe dans des souks aménagés pour la circonstance par des bénévoles qui apportent matelas et couvertures tandis que d'autres visiteurs préfèrent camper ou passer la nuit à la bonne étoile. Le lendemain matin, toutes les familles préparent la fameuse "assida" traditionnelle "bidha" au moyen du "methred" actuellement disparu de la scène culinaire (genre de gros bâton, aplati comme une rame, et qui sert à remuer et écraser la pâte contre les parois de la "tanjara" (récipient) à base de farine et saupoudrée d'huile d'olive, de sucre mélangé avec de la "bessissa" mille fois plus succulente et riche en vitamines que la "assida zgougou" aux pins d'alep très récente dans nos habitudes culinaires , très sucrée et flanquée de crèmes et de fruits secs nuisibles pour la santé. Ce n'est pas seulement mon avis mais celui aussi des nutritionnistes. Au mausolée Balaoui les enfants déshérités sont circoncis gratis grâce à la contribution de bienfaiteurs qui apportent aussi de la "assida" préparée chez eux à la maison. Tandis que la troupe principale de chants liturgiques "mouldia" chantant les louanges du prophète (ne pas confondre avec la "soulamia" chantant les louanges des marabouts) Enfin, pour la petite histoire les festivités officielles du mouled n'ont vraiment commencé en Tunisie qu'en l'an 1257 de l'Hégire (1842 Ap JC) du temps d'Ahmed Bacha Mohamed Rebai www.kairouan.org

jeudi, avril 06, 2006

Le mouled

Bonjour à tous, Voila donc je me suis plongé dans le monde des bloggeurs. Mon blog est dédié à kairouan, à notre chère Tunisie et à tous ceux qui aiment ce beau pays et qui partagent l'amour de kairouan. A travers ce blog, permettez moi de vous souhaiter un bon Mouled! J'espère que vous serez nombreux à le visiter et à y laisser vos mots d'encouragement. A vous.